Cette semaine Jalouse Maison vous emmène faire une escapade outre-Atlantique. Comme tout français qui se respecte, gardons notre fierté francophone et allons plutôt du côté du Canada.
Je prends donc mon canapé avec moi cette semaine, ce sera pancakes et sirop d’érable pour mon invité.
Mesdames, ma rencontre canadienne va vous plaire. Il a tout du gendre parfait. Il est beau, intelligent, élégant et……. mormon. Il est tellement la représentation de l’homme idéal que l’inconscient collectif le croit américain. Cet acteur a « la gueule de cinéma » et pourtant il est né en Ontario au Canada.
Avec ce froid polaire j’opte pour un canapé LOLA, une assise large et profonde, ce qu’il me faut pour que le beau gosse de ces dames se sente à l’aise.
Après l’installation dans la ville natale de mon invité, il est temps pour moi de m’acclimater à ce nouvel environnement. Né d’un père franco-canadien, l’acteur que je reçois maitrise un peu la langue de Molière mais je vais faire un effort tout de même. À moi les Tabernac, Boucane ou autre Brailler…
Je reçois donc une figure emblématique de Hollywood. Mes rêves de gosses resurgissent. Les scénarios que j’ai imaginé tout le long de mon enfance vont se réaliser devant un acteur connu. Il sera pour moi comme un jury de la Nouvelle Star, je lui déballerai tout mon répertoire d’acteur en attendant son vote « bleu ».
Bon je n’ai pas la gueule de l’emploi comme lui, mais dans le rôle d’un marchand de fruits et légumes je pense que je peux m’en sortir. Ceci est donc le premier intérêt de notre rencontre.
Le deuxième intérêt est d’avoir son secret. Je veux savoir comment fait-il pour être l’homme qui partage ses journées avec Eva Mendes. Car oui, au-delà d’être un acteur aux multiples distinctions, mon invité est le compagnon de la belle actrice.
J’ai pourtant essayé autrefois d’être son Hitch, je me suis retrouvé à remettre en cause ma personne, mon existence, un peu comme Nietzsche.
Tabernac, le temps passe et heureusement que mon accueil est bien ciselé. Je prépare mon petit calepin fétiche pour prendre quelques notes d’acting et je sors mon DVD de Drive, un film où la classe à émaner de mon invité. Vous l’avez donc deviné aujourd’hui je reçois Ryan Gosling.
La porte sonne, Ryan, pour les intimes, prend place sur mon canapé LOLA et nous sommes prêt à écouter un film, comme on dit au Québec…
Le troisième et dernier intérêt de notre rencontre se situe ci-dessous. À vos pupilles mesdames…
Houssem Loussaief, jaloux de Ryan Gosling